Je pose ici sérieusement une question d'économie sérieuse...
Le smic est "chargé". Autrement dit, l'entreprise cotise auprès des différents organismes sociaux (sécu, retraite, chômage, etc) et on dit en général que cette somme est d'environ 50% du montant du salaire payé. Ainsi, le smicard est "couvert" et participe également de l'intérêt général en cotisant en tant qu'actif pour ceux qui ne le sont plus.
Lorsqu'un gouvernement décide (quelle que soit sa couleur politique) d'augmenter le smic, cette augmentation est automatiquement "chargée" et coûte alors 50% de plus à l'entreprise.
Le coup de pouce récent au smic (une dénomination d'ailleurs pour le moins abusive) de 22€
mensuels va donc être chargé et couter 33€ à l'entreprise ? Pourquoi ne pas donner ces 11€ de charges supplémentaires au smicard ?
Le smicard étant déjà protégé socialement par le paiement des charges
sociales sur la base de son smic, en quoi est-ce nécessaire de prélever encore des charges sociales sur ces augmentations, surtout aussi minimes ? Est-ce une raison économique, idéologique, mécanique qui fait que toute augmentation de salaire est systématiquement accompagnée d'un alourdissement des charges ?
Ne pourrait-on pas considérer qu'un salaire inférieur à une somme forfaitaire (2000€ par exemple) aurait un coût de charges fixe et que toute augmentation entre le smic et ce "plafond" serait totalement exonéré de charges supplémentaires, l'augmentation profitant alors entièrement au bénéfice des salariés concernés ?
Ne pourrait-on pas considérer qu'un salaire inférieur à une somme forfaitaire (2000€ par exemple) aurait un coût de charges fixe et que toute augmentation entre le smic et ce "plafond" serait totalement exonéré de charges supplémentaires, l'augmentation profitant alors entièrement au bénéfice des salariés concernés ?
Qui peut m'éclairer ?
Merci
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