jean-eric bielle
Auteur - Scénariste
lundi 26 août 2019
Je ne publie plus d'articles sur ce blog depuis janvier 2016. Je n'en publie plus non plus sur d'autres réseaux sociaux. Même si vous trouverez encore mon nom sur Facebook, Twitter ou d'autres, je m'en suis peu à peu dégagé, afin de me consacrer pleinement à mon travail d'auteur. Bien évidemment, vous comprendrez également que je ne réponds à aucun message qui pourrait malgré tout m'être adressé, ce qui n'est en aucun cas un manque de politesse de ma part, mais simplement un désengagement du systéme. Ceux d'entre vous qui me connaissent savent évidemment où me joindre. Merci quand même d'être passé.e par ici !
Je vous souhaite le meilleur !
samedi 16 janvier 2016
Une petite et jolie anecdote vécue avec Bowie...
Au début des années 80, j’avais monté avec un ami une société de production audiovisuelle en charge de fabriquer des programmes radio et notamment des émissions pour la promotion des films. Tout naturellement, les distributeurs de cinéma furent nos clients privilégiés et, dès notre première année d’existence, ils nous envoyèrent au Festival de Cannes pour réaliser toutes les interviewes de stars qui nous permettraient ensuite de fabriquer nos émissions.
C’est ainsi que nous fumes en charge de la promotion de «Furyo» et que nous devions rencontrer Bowie dont la venue annoncée à Cannes avait mis toute la croisette en émoi. L’interview devait se faire au Carlton, à table et en présence d’autres journalistes. Lors des réunions préparatoires pour l’organisation de cet évènement, l’attachée de presse nous avait très solennellement prévenus qu’il ne devrait en aucun cas y avoir de caméra ou de micros, Bowie s’y opposant fermement… Les journalistes présents ne seraient autorisés qu’à prendre des notes…
Hélas pour nous, faire une émission de radio avec des notes écrites, ça n’était pas évident… Finalement, aussi inconscients que téméraires, mon associé et moi-même avons décidé d’outrepasser les instructions reçues… Nous eûmes alors l’idée simple, mais que nous trouvions assez ingénieuse de poser notre magnétophone au pied de notre chaise, puis de cacher le fil de notre micro sous une serviette, afin de le déposer dans le pot de fleurs central qui ornait la table… ! Aussitôt dit, aussitôt fait, ni vu, ni connu !
Bowie arriva peu après, juste après que nous ayons déclenché le magnéto... Je me souviens qu’il était très beau, très élégant dans un costume beige sur une chemise bleue, charismatique au possible... J’étais quand même assez jeune - dans la vie et surtout dans le métier - et je dois avouer que c’était assez troublant de se retrouver face à l’interprète star de « Ziggy Stardust », « Life on mars », « Heroes », dont j’étais un inconditionnel. C’était aussi l’année de la sortie de « Let’s dance »… L’interview commença alors, chacun posant ses questions sur « Furyo », moi y compris, jusqu’au moment fatidique où je m’aperçus que David commençait à regarder de plus en plus souvent en direction du pot de fleurs… Mon associé et moi n’en menions pas large, continuant malgré tout à poser nos questions, tout en cherchant du regard le moyen de repli le plus efficace, quitte à devoir nier, toute honte bue, d’être les responsables de cette odieuse et irrespectueuse supercherie, au cas où elle se verrait révélée…
C’était bien mal connaitre Bowie et surtout, c’était oublier que c’était un gentleman au sens strict et tout britannique du terme ! En effet, réellement intrigué par ce bouquet, il finit par se pencher vers le pot dont il écarta délicatement les fleurs des deux mains… C’est alors qu’il me regarda et me dit avec un grand sourire qu’il ne connaissait pas cette variété de fleur en métal qui se trouvait au milieu des autres, mais qu’elle était très jolie !
Comment avait-il pu deviner que j’étais, moi, le responsable de ce méfait ? C’était assez simple en fait : mon associé qui s’était évanoui avait glissé sous la table et, à ce moment-là, j’étais le seul parmi les autres encore attablés à ressembler davantage à une pivoine qu’à un journaliste!
Bien entendu, l’interviewe continua comme elle avait commencée...
mardi 15 décembre 2015
dimanche 6 décembre 2015
L'étonnement de ceux qui se disent étonnés m'étonne...
Cela fait des décennies que, lorsqu’ils sont dans l'opposition, tous les politiques expliquent à leurs électeurs qu'ils vont faire tout ce qu'ils n'ont pas fait pour régler leur problèmes lorsqu'ils étaient au pouvoir...
Le plus bel exemple (que je cite uniquement parce qu'il s'agit du dernier en date), nous a été donné par le Président actuel qui dans son discours du Bourget... (Mon ennemi n'a pas de visage..) promettait une vraie politique de gauche porteuse d'un immense espoir d'un peu plus de justice et qui s'est traduit dans les faits par la nomination quelques mois plus tard d'un banquier d'affaires au ministère de l'économie et des finances...
C'est ainsi que, élection après élection, le FN est insidieusement apparu comme un recours à tous les désabusés de droite et même de gauche, les autres partis donnant parfois l'impression de passer plus de temps à chercher des solutions pour contrer le FN, plutôt que d'en trouver pour gérer le pays.
Ce soir, la preuve est malheureusement faite qu'appliquée à un peuple fatigué, déçu, amer et inquiet par un avenir incertain, cette politique anti-fn qui n'est relayée par quasiment aucun succès politique et économique, à trouvé ces limites.
Il ne suffit plus de dire qu'on a "entendu" la colère du peuple, il faut rapidement trouver les moyens pour qu'elle quitte définitivement le coeur de tout ceux qui ragent de ne pas être entendus depuis si longtemps par une classe politique qui leur donne l'impression d'etre totalement en dehors de la réalité et de leurs préoccupations quotidiennes.
mardi 15 septembre 2015
L'exoplanète ado...
jeudi 2 juillet 2015
Les Guignols, nos "ex" et nous…
samedi 27 juin 2015
vendredi 21 novembre 2014
vendredi 14 novembre 2014
mardi 4 novembre 2014
Mes années Canal !
Au fond, si je devais résumer "mes années Canal", ce serait assez simple. J'écrirais que j'y suis entré sur un malentendu et que j’en suis parti pour la même raison... Voici donc... "mes années Canal !"
Je tiens évidemment à préciser que j’en suis évidemment le seul responsable, puisque personne à Canal ne pouvait savoir que j’ambitionnais une autre carrière que celle pour laquelle on m’y avait embauché dès le début. J'avais bien fini par osé proposer quelques sketchs, certains on d’ailleurs été tournés et diffusés, mais on me fit rapidement comprendre que, pour le bon fonctionnement de cette grosse production, chacun devait rester à sa place. Ce fut frustrant, mais parfaitement compréhensible et je n’insistât pas davantage.
Je n’incrimine évidemment personne, chacun vaquait à ses occupations et Dieu sait qu'il y en avait, car pour faire de la "bonne déconne" à l'antenne, contrairement aux idées reçues, c'était évidemment un boulot de dingue qu'il faut abattre en amont. Il n'empêche que c’est pourtant ainsi que moi j’ai vécu ces moments, certes inoubliables pour les téléspectateurs, un peu moins pour moi.
Ce furent deux ans et demi passés à comprendre et à accepter que j’allais irrémédiablement la perdre, à l’accompagner dans sa souffrance, à combattre l’inertie d’un père au comportement incompréhensible. Certes, nous sommes des millions d'êtres humains à connaître ou à avoir connu cette situation au cours de nos vies, je n’ai donc aucune raison de m’en plaindre plus que les autres. Il se trouve que, dans mon cas, elle est tombée au moment où j'évoluais dans un contexte euphorisant, galvanisant, au sein d'une émission qui était en train de devenir mythique. Il y avait donc une vraie contradiction entre cette ferveur "Guignolesque" et mon quotidien fortement préoccupé par des sujets douloureux et anxiogène que personne ne connaissait, puisque je n'en ai jamais parlé aux membres de l'équipe, y compris ce jeudi 15 avril 1993, jour où le crabe a fini par avoir le dessus sur l'auteure de mes jours.
En effet, mes origines familiales sont plutôt modestes (famille d’enseignants du côté de ma mère, de militaires et de commerçants du coté de mon père), mes idées politiques n’ont jamais été incompatibles avec celles qui dominaient dans le showbiz en général et à Canal+ en particulier et je n’avais bénéficié d’aucun piston ou d’aucune aide pour être là où j’étais.
Ruquier le compris fort bien et me demanda alors simplement de lui rendre le service - pour l’aider à convaincre TF1 - d’au moins participer aux tournages des pilotes de son émission. Bon camarade, j’acceptai sa demande, mais ce fût une terrible erreur de ma part ! En effet, sans que j’en sois averti et alors que je n’avais absolument rien signé d’autre que mon engagement à tourner des pilotes, TF1 accepta l’émission de Ruquier et se mit à diffuser des bandes annonces sur son antenne tirées des pilotes et au générique desquelles je figurais en bonne place ! Apprenant la nouvelle, le sang d’Alain de Greef ne fit qu’un tour, ce que je peux comprendre, et il me convoqua aussi sec pour me demander des explications.
En l’occurrence, partir sur TF1 aurait alors pu me permettre de remettre les pendules à l'heure en étant visible sur la chaîne, ce qui n'était pas le cas à Canal, car à ce moment-là, je pensais encore continuer dans l’imitation. Néanmoins, une fois le "pour et le contre" pesés, je fis quand même le choix de rester aux Guignols où j’avais le sentiment d’avoir vu le jour artistiquement. D’autre part, je me sentais incomparablement beaucoup plus proche de la chaîne cryptée que de TF1 qui, depuis sa privatisation, incarnait un autre style de télévision qui n'était pas ma tasse de thé. Enfin, j’avais déjà participé à une émission de télévision avec Ruquier (la version télévisée de "Rien à Cirer" diffusée sur France 2) et je n’avais pas été convaincu de sa capacité à animer un acess-télé. Si l’histoire m’a donné raison sur le court terme, elle m'a évidemment tort sur le moyen et long terme, quand on voit la carrière qu'il mène depuis !
Plus généralement, mon erreur fut aussi d'attendre un témoignage d'affection de la part d'une entreprise, car Canal était aussi et avant tout une entreprise. Mais il y avait eu tout au long de ces années une confusion dans mon esprit, et pas seulement dans le mien. Le public aussi pensait que Canal était une "machine à déconne permanente" dans laquelle on s'éclatait non-stop ! De l'intérieur, nous étions tellement persuadés d'être dans l'exceptionnel que nous en avions oublié que Canal était aussi une entreprise avec sa logique concurrentielle, son économie, son budget, ses besoins, ses impératifs de gestion, de management, etc, et qu'elle ne faisait pas plus ni moins de cadeaux qu'une autre. Ce n'était ni sa nature, ni sa vocation (sinon, elle aurait été une association ou une organisation humanitaire !). J'ai donc compris à ce moment-là que dans la vie professionnelle, nous ne sommes pas là pour être aimés ou pour aimer. Nous sommes là pour faire un boulot précis, pour être payés en retour et... basta !
C'est tellement vrai que mêmes les géniaux pères fondateurs de Canal+ sans qui elle n'aurait jamais été ce qu'elle fut, à savoir Rousselet, Lescure et de Greef, n'ont pas pu résister à la logique économique qui s'est abattue sur eux lorsqu'un prédateur ambitieux pointa le bout de son museau. L’entreprise n'est jamais reconnaissante, sauf lorsque cela sert ses intérêts. Au contraire même, si elle peut couper les têtes de ses créateurs, elle ne manque pas de le faire, histoire de faire oublier ses origines pour focaliser l'attention sur son présent. C'est sans doute injuste, mais c'est comme ça ! La seule façon d'y échapper, c'est de dominer l'entreprise et pour cela il faut détenir au minimum 51% des parts de son capital ! En l’occurrence, ce n'était le cas de personne...
Quoi qu'il en soit, cette décision de me laisser partir sur TF1 plutôt que de porter mon salaire à hauteur de celui de mon confrère me confirma ainsi ce que j’avais toujours subodoré. Puisqu’elle ne cherchait pas à me retenir, alors que ma demande pour rester n'était franchement pas "délirante", c’est donc bien que je ne faisais pas partie de la famille Canal et que, probablement, cette famille n'avait jamais existée que dans mon imaginaire.
En effet, après quelques tentatives de spectacle sur scène, seul ou en duo, il ne m'avait fallu guère de temps pour réaliser que je n’étais pas un "showman", une "bête de scène" comme un Gerra ou un Bigard. Pour réussir dans cet exercice difficile et hautement concurrentiel du onemashow, il faut avoir cette passion chevillée au corps. Il faut accepter d’être toute l’année en tournée, sur la route, été comme hiver, de faire des galas, des émissions de télé ou de radio le plus souvent possible et, quelques fois aussi, des prestations encore moins glorieuses. Je savais que je n’avais pas ce talent-là, que je n’avais pas cette énergie-là, que je n'avais surtout pas cette envie-là, car pour moi, rien ne m’est jamais plus agréable que l'écriture au coin d’un feu de bois, avant et/ou après une longue ballade en forêt. Par ailleurs, ma compagne attendait notre premier enfant et je ne pouvais imaginer de ne pas être présent aux côtés de ce bébé qui allait entrer dans ma vie et dont je pressentais évidemment toute l'importance qu'il allait avoir pour moi.
Malheureusement, mon refus est probablement ce qui a contribué à ce que la chaîne croit à une vraie "trahison" de ma part, alors que ce n’était absolument pas le cas. Pour eux, être parti pouvait être excusable - la preuve, ils me demandaient de revenir - mais ne pas l'accepter l'était beaucoup moins. Je brûlais pourtant d’envie d’y retourner, car même si je l'ai confessé, il m'était arrivé parfois de m'ennuyer sur le plateau, les équipes, l'ambiance, l'émotion du direct, tout cela me manquaient quand même. J’avais cependant conscience de l’enfermement et de la contradiction dans lesquels ce retour allait me plonger. J'ai donc vu dans ce départ improvisé un signe du destin qu'il me fallait écouter et suivre.
La preuve ! A Canal, j’étais encore célibataire et sans enfants. J’en ai aujourd’hui trois, bientôt quatre pour mon plus grand bonheur. Plutôt que d’être par monts et par vaux en tournée ou en gala, j’ai eu tout le temps de m’en occuper, de partager avec eux des moments inoubliables qui sont, à mes yeux, les plus importants de la vie. Si je devais mourir demain, je n'aurais pas ces regrets que peuvent avoir ceux qui se sont entièrement consacrés à leur carrière, qui n'ont pas vu le temps passé, ni leurs enfants grandir.
Sur le plateau de NPA, Antoine fit venir un pétomane anglais pour la dernière d'une saison. J'étais sur le plateau à deux mètres de lui. Le type avait un costume vert à la Peter Pan ridicule et il était masqué. Il se coucha sur le dos, tandis qu'Antoine lui aspergeait les fesses de talc pour que l'on comprenne bien visuellement que des gaz s'échappaient naturellement et sans trucage de son anatomie. Tous les ingrédients étaient réunis pour que cette situation soit d'une vulgarité exemplaire, pour qu'elle soit horriblement dérangeante et pourtant, cela n'en a rien été... C'est même devenu mythique ! Imaginez la même séquence sur France 2 avec Patrick Sébastien ou sur TF1 avec Lagaffe. Impensable, n'est-ce pas ?
Hé bien voilà, c'était peut-être ça "l'esprit Canal" dont chacun se demande s'il a jamais existé ! Peu importe comme on le nomme ! C'était juste le Canal de cette période, une transgression permanente qui savait se faire pardonner son irrévérence et ses outrances, grâce à l'intelligence de ses concepteurs d'émissions, de ses auteurs brillants, de son directeur des programmes qui savait leur faire confiance, grâce aux talents de ses animateurs, de ses réalisateurs et de la plupart de ses collaborateurs.
Mais ne croyez pas que je laisse place à la nostalgie ! C'est un sentiment que je trouve dangereux parce qu'en ancrant l'esprit dans le passé, il altère souvent le présent et hypothèque les possibles du futur !
Alors que "Tomorrow is another day", n'est-ce pas ?
Bonne journée !
lundi 15 septembre 2014
mercredi 21 mai 2014
Il y a les frères Dardenne et les autres...
L'humiliation de l'ouvrière obligée d'aller quémander sa survie et probablement sa vie tout court à ses collègues est totale. La honte de ceux qui sont obligés de voter contre elle pour préserver leurs primes parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement est palpable. La noblesse de ceux qui renoncent à leur privilège pour "sauver" leur collègue est magnifique.
Sur le fond, là où le scénario est remarquable, c'est que les frères Dardenne ne sont pas dans la démonstration, dans l'incantation. Ils ne sont ni juges, ni partis d'une situation qu'ils décrivent dans toute sa simplicité, obligeant leurs spectateurs à se faire leur propre opinion. C'est parce qu'il n'est pas un film auto-défini comme "engagé" que "Deux jours et une nuit" le devient plus que n'importe quel autre.
vendredi 18 avril 2014
Tapis rouge pour le FN
Certes, François Hollande a rapidement réagi (à priori d'ailleurs, sans tenir compte de la présomption d'innocence...), et le conseiller concerné a démissionné. Il n'empêche que le mal est fait et qu'une fois de plus, l'image de l'exécutif en a encore pris un sérieux coup...
Lorsque dans le même temps, les seules solutions proposées au Français pour sortir de leurs problèmes quotidiens ont été dans un premier temps l'augmentation de leurs impôts et désormais le gel (où la réduction) de leurs salaires, de leurs retraites et la création d'un "sous-smic" pour les jeunes, on se dit que, décidément, quelque chose ne tourne pas rond en France.
Il semblerait donc que loin d'avoir réussi à baisser le feu sous la cocotte-minute de la gronde, le pouvoir en place s'évertue à tourner la manette du gaz à fond... Qu'elle ne se réjouisse pas trop vite la droite, car elle ne fait pas beaucoup mieux. Empêtrée dans une guerre des chefs, sans programme clair et sans autre ambition que de reprendre le pouvoir, elle ne donne pas franchement le change. Dans ce contexte, nul doute qu'après la déroute de la gauche aux Régionales qui succédera à celle des municipales, l'opposition ne rencontrera pas le franc succès qu'elle escompte pour porter l'estocade au pouvoir en place..
mardi 4 mars 2014
Le hasard n'existe pas !
Oscar du meilleur court métrage d'animation, "Mr Hublot", décerné pour sa première réalisation à Laurent Witz.
lundi 10 février 2014
Un café, l'addition !
PS : Pour les perdreaux de l'année comme moi, souvenez-vous que 8.50€=55.75 Fr et que 42.50€=278,78 Francs !
jeudi 9 janvier 2014
Est-il nécessaire d'être juif pour combattre l'antisémitisme ?
Au fond, peu lui importe qui est cet autre, du moment que, selon les époques et les circonstances, il peut le stigmatiser autant que faire se peut et s'éviter ainsi toute introspection de nature à lui déplaire...