jeudi 22 mars 2012

C'est si bon de dire n'importe quoi, non ?

Un internaute, sans doute bien intentionné et de bonne foi, sous-entend que l'assaut donné aujourd'hui contre le terroriste de Toulouse a été opportunément exécuté avant le journal de 13h00...

Le seul commentaire que cette affirmation m'inspire - affirmation que l'on peut qualifier au minimum de hasardeuse tant il resterait à prouver une telle volonté politique de la part des protagonistes de cette affaire - c'est qu'il existe en France un autre terrorisme.

C'est le terrorisme de la pensée systématiquement critique, pour ne pas dire négative, celle qui voit des calculs politiciens partout, des machinations, de la compromission, de la corruption, de la perversité et de la manœuvre à visée électorale ou populiste - c'est selon - , dans chaque action, dans chaque geste, au détour de chaque phrase ou de chaque posture des gouvernants en place et/ou de leurs oppositions.

Car, que l'on ne s'y trompe pas ! Ce terrorisme là n'est pas l'apanage d'un seul courant de pensée, comme l'anti-sarkozysme, par exemple, très en vogue en ce moment. Non, il s'étend de façon très partagée de l’extrême droite à l’extrême gauche et chose étonnante, il a même surgi au centre lors de ces récents événements dramatiques, jusque-là épargné par la tentation...

Ce "terrorisme" là, toujours en veille de la moindre opportunité de dénoncer tout et n'importe quoi, pour le seul plaisir sans doute de nuire, de détruire, de salir, de calomnier ou plus bêtement pour tenter de se rendre intéressant, c'est ce qui rend à mes yeux la France malade d'elle-même, si épuisée et si épuisante...

Ne pas rajouter du cynisme à la tragédie, ne serait-ce pas envisageable par ces temps si difficiles, pour le bien de tous ?


Dans le même ordre d'idée, paru aujourd'hui (23/03) : http://bit.ly/GPLkXd




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